Disko

Das Wasser ist ganz weiß

Würd ich reingehn,

Ich Engelchen,

Man würds nicht sehn

Ein Surfer sagte mal

‚Unter den Wellen sein,

Das ist wie Disko

D-dum, d-dum, d-dum

Man muss bloß warten

Bis der Bass sich beruhigt‘

Coeur pleurant

La chaleur
Mon cœur qui pleure
Fortement
Remis dans son passé
Plus jeune, plus ptit
Plus grand celui
à côté de moi
Me prend dans ses bras
Partage sa chaleur
Chaude et empathique
Qui parle avec ses mains
Son corps entier
Une voix qui ressente
Qui voit
Qui soulage
Une vie qui commence

Branleurs

Vincent, Louise, Alice.

 

V : « Il y a des artistes, qui sont des branleurs, franchement des branleurs »

L : « Mais Vincent, arrêtes ! C’est pas des branleurs ! »

V : « Si. Si tu vas dans le sud. Je dis pas que chaque artiste est un branleur, mais plus tu vas dans le sud, plus il y en a. Tu vois ce que c’est, des branleurs, Alice ? »

A : « Non. »

L : « Mais Vincent, arrêtes ! »

A : « C’est quoi ? »

L : « C’est très vulgaire, Alice. C’est plus que vulgaire ! Tu as appris ça pas chez nous ! »

A : « Mais, c’est quoi ? Dis-moi Vincent »

V : « Comment traduire branleur, Louise ? »

L : « Je sais pas. Je vais écrire à mon p’tit copain. Attends je lui écris. Tu sais à qui j’écris ? »

V : « Tu écris à Joshua. »

L : « Non, j’écris à Friedmann. »

V : « Oh, il va le savoir sûrement. »

L : « Oui, il le sait sûrement. »

Pause de trois secondes.

V : « Et alors ? »

L : « Mince, il n’a pas encore lu le message. »

V : « A-t-il répondu ? »

L : « Mais je dis, il a pas encore lu le message. « 

V : « T’as jamais entendu le mot branleur, Alice ? »

A : « Non »

V : « Allez il faut lire plus. Là il te manque quand même un peu de lecture »

L : « Mais Vincent. On l’utilise pas le mot, Alice »

V : « Ça a une forte connotation sexuelle »

L : « Eh ben justement ! »

V : « Mais pas que »

L : « Non, pas que »

V : « Si nous on l’utilise, c’est pour dire que quelqu’un fait rien »

L : « Mais on l’utilise pas avec la connotation sexuelle ! »

V : « Branler ça veut dire masturber, en fait. Quelqu’un qui fait rien d’autre que masturber » (rigole) « un mot comme ça existe en allemand ? »

A : « Non. Je pense pas. »

L : « Message de Friedmann. » (elle lit) « Bonjour Louise, tu peux utiliser branleur dans deux sens. Le premier: Faulpelz. Le deuxième: Wichser »

Alice rougit.

Oh du Theaterluft

Nach Garderobe

Und Staub

Bisschen stickig

Aber versprichst einen Ausgang

Oder Durchgang

Ein Licht

Nach altem Teppich

Und Dunkelheit

Und irgendwie,

Seltsamerweise,

Nach Finanzamt

Nach dunklen hölzernen Möbeln

Schreibtischen

Nichtrauchen ohne Rauchverbot

Dem Egon Krenz sein Büro

Nach altem Papier

Das im Reißwolf gärt

Bisschen antiquarisch

Bisschen trüb

Noch

Und dann Leben,

Hinter den gläsernen Türen,

Das sich aufstaut,

In deinen Gängen

Verheißungsvoll

Und explodiert,

Wenn ich eintrete

Vielleicht weinen die Bäume

Wir weinten tränenlos

Weil das Salz ausgegangen

Sahen wir aussichtslos

Weil das Sichtfeld verschwommen

Schrien wir lautlos

Weil der Ton benommen

Sprachen wir sprachlos

Weil wir keine Worte fanden

Lachten wir hemmungslos

Weil der Schock uns überfiel

Schlugen wir

Herzlos

Um uns getrost

zu schützen, und

Wir lebten zeitlos

Weil die Birken noch dort standen

Und die Gedanken nicht verschwanden

Fühlten

Leere

Und dann atmeten wir tief

Weil unsere Herzen Luft brauchten

Und jetzt stehen wir wieder dort

Wo wir vorher standen

Und wir begreifen nichts

Überhaupt nichts

Vielleicht weinen die Bäume