Première

J’ai fait un rêve de toi pour la première fois. Je t’appelle à propos d’une rencontre qui s’est déjà déroulée. (Chronologie temporelle cassée). Je te demande si tu trouves le chemin vers notre lieu de rencontre. C’est un terrain de jeux dans mon village natal. Tu m’expliques où tu es. Puis on parle d’autres chose. Tu me dis que c’est beau de me parler au téléphone. Qu’on pourrait se rappeler quand tu seras à Bonn. Mon cœur bat. Je me sens dépassée par ce que je ressens. Ma tête veut te répondre quelque chose, détachée de sentiments. Je le remarque. Je m’ouvre. Fragilement, je dis que tes mots me touchent.

Deuxième scène. On est l’une face à l’autre dans une salle de classe. Tu dis que tu dois aller travailler dans un jardin d’enfants, mais que souvent t’as rien à faire. Tu laisses sous-entendre qu’on pourrait se voir durant tes pauses. Je me souviens du désir en moi, de mes attentes sur la façon dont cette relation pourrait se développer. Et de la peur d’être blessée. Je me sens un peu déchirée. Puis, une fille de l’équipe de foot rentre et me demande si je participe au prochain tournoi. J’acquiesce, jsuis chaude. Toi, tu parles de foot avec enthousiasme, comme si tu pouvais t’imaginer y participer aussi. Des amis allemands nous rejoignent. On parle des souvenirs, d’un séjour scolaire en Toscane. On fait des blagues, toi et moi, on rigole. L’ambiance est légère.

Rêve d’intrusion

Avec une amie je suis chez toi (c’est la première fois que je vois ta maison). On s’occupe du jardin, on s’installe, moi, je réfléchis de m’installer dans la cabane de jardin. Je veux y jeter un œil. Ta copine est là (aussi la première fois que je la vois). Elle me donne un bisou avant de partir. Quand tu rentres, nos retrouvailles sont tendues. Je me sens intrusive, envahissante, mais je l’ignore. La question est posée à mon amie ce qu’on mange au dîner. (Je suis pas présente et elle me l’a pas racontée). Je perçois cela comme une question-test, on veut tester notre réaction. Il faut aller chercher quelque chose à manger à l’extérieur, je pense. Une scène plus tard. Mes grands-parents vivent dans cette maison. Il y a une pile de fringues au sol. Tardivement, je reconnais que c’est mon grand-père. Fragile, presque comme un squelette. Il est déshydraté. On l’aide à sortir au soleil. J’ai peur qu’il tombe. Je peux pas l’accompagner.

Autre rêve il y a longtemps. Je suis à ton appartement, mais tu as déménagé. Il y a encore des meubles et un tas de personnes qui effectuent le déménagement. Un gâteau au fromage, dont la moitié est mangé, se trouve sur une table. Il semble délaissé. Je jette un coup d’œil dans l’appart. J’atteins une chambre où une partie du sol est un peu élevée, comme une scène. Il y a des petits ballons colorés partout. Un paradis de jeux pour les enfants. Mon souhait est de savoir où tu es.