Surrealisme

Ma grand-mère demande si j’ai goûté le vin. Non, je mens. (Je suis consciente qu’on m’a interdit de goûter le vin). Pourquoi ? je demande de façon innocente. Apparemment, elle a senti mes larmes au bord du verre. Je me rappelle : en buvant le vin j’ai pensé à mon grand-père.

Autre rêve. Rêve capillaire. On est en classe. Je vois tes amis, on se salue. Je suis surprise, ces derniers temps ils m’ont ignorée. Dans mon rêve, c’est des filles aux cheveux tout courts, 4 millimètres. Au premier rang, je te vois. T’as des cheveux longs comme d’habitude. Te voyant je ressens de la peine. À côté de moi, il y a un ami. (Celui dont j’avais l’impression qu’il était tombé amoureux de moi). Je pleure dans ses bras.

Quel rapport ?

Je suis dans la chambre de mon grand-père. C’est pas la chambre où il dormait quand il était malade, c’est son ancienne chambre, où il dormait quand tout allait bien. Je suis étonnée qu’il soit là. Quelque chose (je sais plus quoi) le fait rire. Comme s’il n’avait jamais arrêté de rigoler. Je touche ses joues qui se voûtent. Je tiens ses mains ridées.

Puis, ma grand-mère, ma tante et moi, on se prépare pour aller au cimetière. Les deux WC sont occupés. Je suis contrainte de faire du pipi dans une bouteille. Ma tante apparait. De honte, je couvre mon sexe. Je lui explique la situation et demande qu’elle s’en aille. Elle bouge très lentement. Étant arrivée au salon, elle peut toujours me voir. Puisque la porte du salon est transparente. Scène d’humiliation.