Personnes: moi, le philosophe
Moi: La fin du monde. Ressentir cette peur chaque cinquantième année, imagines ! C’est la peur de ta mort, en fait.
Le philosophe: Même plus. C’est la peur de ton oublie.
Moi: De ouf. Comment ca?
Le philosophe: Alors,
Je pars de moi-même, parce que je m’aime bien.
Je suis oublié.
Des dizaines d’années.
Quelques centaines au maximum.
Je peux m’imaginer que tout être humain mourra d’abord.
Toute l’humanité s’éteindra.
Puis, elle sera oubliée.
Radiée de temps et de l’espace.
Mais la terre aussi
S’arrêtera.
C’est le soleil qui disparaîtra.
Après le soleil, toute forme de vie.
Toute conscience.
Toutes cellules
Pouvant prendre conscience.
Le voir
Le percevoir
Le sentir
Puis, l’univers lui-même disparaîtra.
Et tu peux t’amuser aller plus loin.
L’univers ne devient en quelque sorte qu’une étoile parmi notre univers.
Qu’un grain de sable parmi la Dune du Pilat.
Qu’une Pauline par rapport à notre humanité.
Il jette un œil sur moi. Puis, presque ennuyé, constatant :
Donc, tout va finir.
Basiquement.
Il y a rien de mortel.
Après une petite pause:
Mais finalement, ils se sont trompés de la date.
Les Aztèques.