Nous sommes en prison. Il est musclé, gros, et il a commis un certain crime. Nous sommes dans les toilettes masculines. Des excréments collent aux murs, pissoirs, au sol.
Évidemment, il ne parle pas ma langue. Ainsi, je ne peux pas mobiliser la sienne. Quand même, je lui dis ce qu’il me faut. C’est de l’intuition.
Je sens que cela ne sert à rien. Il me manque la force pour lui parler différemment. Le courage.
Je le sens bander sur l’aine.
J’ai une boule à la gorge. Je ressens peu de peur.