Durch das, was vor dir steht

Je pense

Je pense. Et je pense souvent. Je pense que tu le sais. Je pense à notre dernière rencontre, aux choses que t’as dites, qui m’ont perturbées, à ton recul, image douloureuse dans ma tête.

À part cela, j’ai aussi des pensées, on va dire, sauvages. Sauvages, parce qu’elles sont détachées de ce que j’ai vécu avec toi, détachées de la réalité. Peut-être elles se créent par un excès de réflexion. Dans ces pensées, je t’idéalise. J’admire par exemple ta curiosité et ton ouverture d’esprit. Deux caractéristiques qui sont aussi propres à ma personnalité, mais en me comparant à toi, je ne sais plus qui suis-je. Je me demande qui suis-je. Je l’écris sur un papier, des mots simples. Je les relis. Ça fait du bien. Je ressens une joie.

Je pense au film en corps, à la caricature d’un mec qui change de copine. La nouvelle porte le même nom que celle d’avant. Je trouve ça angoissant de ne pas pouvoir se détacher de ses sentiments pour une personne. Je veux que mon désir disparaisse. 

Mes pensées créent des peurs qui n’existent pas dans le présent, même pas dans l’avenir. Ce sont des peurs passagères. Mes pensées sont loin, diffuses et remplissent ma tête tel que j’ai du mal à dormir. J’ai rarement des sentiments par rapport à cette infinité de pensées. Comme je dis, elles sont détachées de la réalité. Elles se produisent, et disparaissent. Quand je pleure, cela me soulage.

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